Stop à la torture du bikini body

Depuis le mois de mars, on voit apparaitre dans les magazines des idées telles que « Perdez 5 kg en 2 semaines », « Atteignez votre objectif bikini body » et autres slogans sympathiques qui m’énervent. Comme tout le monde, j’ai acheté ces magazines, j’ai essayé les régimes, j’ai maltraité mon corps, je l’ai privé, j’ai arrêté de manger gras, salé, sucré… pour rien! J’ai chaussé mes baskets pour des programmes sportifs saupoudrés de whey, j’ai bu des sachets saveur chocolat à la place d’un vrai déjeuner, j’ai investi dans des haltères que je n’ai jamais réussi à soulever (#madamepetitbras!), je me suis affamée, j’ai culpabilisé… pour rien!

Stop à la culpabilité

Culpabilité, je crois que c’est le mot qui convient. Je n’avais pas le corps qu’il fallait. Trop grosse, pas assez ferme, une bouée sur le ventre, des cuisses qui se touchent… bref pas un corps de mannequin! Je me suis épuisée à essayer de faire tout ce que je pouvais pour avoir un corps filiforme, sans forme, passe partout… pour rien!

Et puis un jour, j’ai eu un déclic. Mon année passée dans les Antilles m’a remis les pieds sur terre. Là-bas, peu importe leur tour de taille, les filles elles assument! Elles assument leurs formes, elles les mettent en valeur, elles sont à l’aise avec. Ça m’a fait un bien fou!! Pas besoin d’avoir des complexes ni de se comparer aux autres, nous sommes toutes différentes et uniques. Une fois que j’ai compris et accepté mon corps un peu cassé, j’ai aussi compris que le maltraiter ne servait à rien. Par contre, lui donner ce dont il a besoin au quotidien et me bouger un peu les fesses, mon équilibre est là!!

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Quelques changements pour être mieux dans ses tongs

Pour en arriver là, il y a eu du boulot: des heures de réflexion, du temps passé devant un miroir, des larmes aussi. Il y eu aussi du tri:

  • dans mes vêtements: j’ai essayé toutes mes affaires, une à une, et j’ai pris le temps de me regarder, d’écouter ce que je ressentais, comment je me trouvais… Et j’ai fait 2 piles: je garde/je donne. J’ai gardé mes jeans pré et post-op. Je sais qu’eux vont toujours me servir. Mais la différence est énorme: 34 quand ça va bien (en post très grosse crise et post-op) et 42 en crise.
  • dans mes souvenirs: j’ai fait le choix d’oublier les réflexions que j’ai pu entendre sur mon poids « dis donc, t’as grossi! », « Nora, à 16 ans on ne met du 38! », « c’est bien, tu as bien maigri, il faut que tu restes comme ça! »…
  • dans mon entourage
  • dans mon quotidien: j’ai arrêté de suivre certains comptes Instagram, j’ai arrêté de suivre à tout prix la mode, j’ai arrêté d’acheter des fringues en 34 en me disant que j’allais finir par rentrer dedans (surement avec un chausse-pied magique!).

 #Rolls are the new abs

J’ai mis des petites choses en place qui ont changé mon rapport à mon corps:

  • En mangeant sans complexe: je ne me prive de rien! Si je veux dévorer une côte de boeuf avec des frites, je le fais avec plaisir et sans culpabiliser. Les jours qui suivent, j’équilibre en mangeant plus de légumes. Ce gâteau qui me fait envie avec une tasse de thé, je le déguste mais j’équilibre mes apports en sucre sur la journée et sur les prochains jours. J’aime manger, je suis gourmande… Je me fais plaisir!  Et ça marche!! La balance affiche toujours à peu prêt le même poids à 500 grammes près.
  • En me pesant rarement: j’avais cette espèce de peur de la balance, qu’elle m’annonce un chiffre encore plus élevé qui faisait plonger mon moral en-dessous du niveau de la mer… Je me pèse maximum 2 fois par mois et encore, quand j’y pense!! La balance est très bien dans un placard et moi je m’en porte mieux.
  • En me bougeant les fesses pour le plaisir et plus par obligation: je suis une grande fan de Netflix, je ne m’en cache pas. Mon canapé et moi avons une relation fusionnelle dès que les températures baissent ou qu’il pleut! Ça ne m’incite pas beaucoup à pratiquer une activité physique. Mais si je veux continuer à ne pas me priver et à équilibrer mon alimentation, il faut que je me dépense, que j’élimine aussi les toxines (#allongetafoulée), pour mon corps mais aussi pour mon esprit. Je suis tellement bien après une petite séance de running ou 1 heure de yoga. Là aussi, j’ai trouvé mon équilibre: yoga chez Bloomyoga et à la maison, une séance de running de temps en temps, des exercices ciblés pendant 30 minutes chaque semaine!
  • En m’écoutant: c’est tout simple mais ça change tout! Je sais que je n’irais jamais courir sous la pluie, ce n’est pas mon truc. Si je préfère regarder tranquille une série ou plonger dans un livre au lieu de soulever mes petits poids de 2 kg, je regarde ma série sans culpabiliser. Il faut aussi s’accorder des pauses, du repos.
  • En prenant soin de mon corps: gommage, masque, massage… Chaque jour, je prends le temps de m’occuper de moi et ça change vraiment le rapport à mon corps.
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Donc stop aux diktats de la minceur, du régime, du bikini body, de la peur de se mettre en maillot de bain… Nous sommes tous différents. Nous sommes tous uniques. Nous sommes tous beaux avec ou sans rondeurs, avec un peu de cellulite et du ventre! Le principal est d’être bien dans ses tongs et d’avoir le sourire. #bikinibodyfer

Une réflexion sur “Stop à la torture du bikini body

  1. J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte. blog très intéressant. Je reviendrai. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir

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